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Le journal de la petite zazou
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15 juin 2006

Je réfléchis trop moi...

Bon, en ce moment, je n'ai pas grand chose à raconter. Je bosse mon mémoire et les choses passionnantes qui m'occupent l'esprit sont "mon dieu, ou vais je trouver un endroit ou je peux faire une impression couleur pas trop chère?". Absolument passionant.
J'ai enfin parlé à la fille de mon école qui part à Augsbourg avec moi l'an prochain-on ne se connait pas- et je suis contente de voir qur c'est plutôt une fille sympa, contrairement aux aprioris que j'avais contre elle. On a parlé de logement et une idée a germé dans ma tête: pourquoi pas se prendre une colloc à deux? Bon enfin, c'est juste une idée comme ça.

La ptite raleuse m'a finalement tiré les vers du nez, elle a réussi à savoir si mon nouveau chéri était un "bon coup". Elle m'a demandé si je pensais moins à mon ex. Oui, c'est indéniable. Mais, je me demande quand même si ça tourne rond dans ma tête des fois. Mon nouveau chéri m'apporte tout ce que mon ex ne m'apportait guére: encouragements, sorties, et goûts partagés, sans compter toutes les choses que je ne sais pas encore. Pourtant, je conserve un brin de nostalgie de la relation que j'avais avec mon ex..les dimanches pizzas, et toute cette routine... Beaucoup de choses ne tournaient pas rond dans ce couple là, alors pourquoi regretter?  Pourquoi regretter un type qui n'avait pas d'ambition? Un type qui refusait de partir en vacances avec moi? que l'idée même des voyages et des études à l'étranger effrayait? Tout simplement un mec qui n'avait pas les même repères familiaux et les même valeurs que l'ont m'a enseigné. Cette idée de nostalgie m'éffrait beaucoup, parce que je reviens à ce que la psy que j'avais vu aprés la rupture m'a dit. Elle m'a expliqué que mon mode de relation avec mon ex était à peu prés similaire à une relation parent-enfant. En fait, j'avais 17 ans quand je l'ai connu donc j'ai reproduit le seul mode relationnel que je connaisais, c'est à dire celle que j'ai avec mes parents. Donc en gros, je l'ai encadré à mort (au point que quand il s'est retrouvé au chômage, je lui ai pondu ses lettres de motiv, suis allée avec lui aux entretiens, ai appelé, etc...un exemple parmi tant d'autre...). La psy m'a dit que le danger, et ce que je devrais corriger, c'est ce modele relationnel, car il y a des chances que je le reproduise à l'avenir avec mes futurs copains. Or, mon nouveau chéri n'a pas "besoin de moi" pour vivre, il est indépendant, etc...équilibré quoi. Alors peut être que je vais avoir du mal à trouver mes billes dans cette relation. Et franchement, je ne trouve pas ça vraiment sain de ma part de mettre attachée à une relation qui me frustrait quand même pas mal, et que quand une relation beaucoup plus saine se présente, être sceptique. Comme quoi, je suis quand même un poil maso.

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